Après deux manches à Sens la Bagarre se déroulait pour la première fois cette année en Ile de France et c’est le Modèle Club de Meaux qui l’organisait. Pour cette course une nouvelle moquette noire très accrocheuse avait été mise en service et une piste de 14 mètres par 9 nous attendait. Le dessin en avait été confié à Patrick Bellenger qui nous avait concocté un tracé technique et rapide qui mettait le pilotage en valeur. Ce dernier s’était également occupé de la répartition des pilotes dans les séries afin d’éviter des séries trop fortes et d’autres trop faibles en standard notamment, et avait apporté une autre innovation au niveau de la grille de départ : pole position à la corde, placement des voitures sur trois rangs en décalé et un espace d’un mètre entre chaque auto et le fait est que les départs furent plus fluides que d’habitude. Sur cette course quelques pilotes du Nord et de Normandie étaient venus se joindre à nous et une dizaine de pilotes du Centre avaient fait le déplacement sur les 67 inscrits à cette course montrant le succès de notre championnat, puisqu’on avait plus vu autant de pilotes depuis la Kyosho Z Cup. La course sera chamboulée l’après midi par un problème d’ordinateur qui retardera la course contraignant l’organisateur a ne faire courir que deux manches de finales sur les trois prévues par séries. Suite à la réunion de la commission des pilotes, il fut décidé que le classement serait établi sur la meilleure manche courue en finale.
En 1/18éme on peut remarquer que cette catégorie plafonne un peu et que ce sont surtout des pilotes du centre qui y participent et c’est un peu dommage. Le tracé ne convenait pas trop à ces autos qui malgré leur puissance qui s’exprimait parfaitement dans la longue ligne droite étaient un peu à l’agonie dans la partie des pifs-pafs qu’elles passaient quasiment à l’arrêt. A ce petit jeu Franck Sibilotte et Damien Madoire seront de nouveau les meilleurs et si Damien réalise la pôle c’est Franck qui cette fois ci la gagne, le podium étant complété par Yoann Soulis.
En Standard le niveau était très élevé puisque les premiers tournaient dans les temps des pilotes Elite les moins rapides, une sacrée performance. Comme prévu c’est de nouveau Cyril Rondelle qui s’impose en réalisant la pôle en prime, et Fabien Bellanger termine à quelques encablures devant le revenant Christophe Delaporte très en forme. Guillaume Dufresne sera bien courageux pour représenter le centre au milieu de tous ces pilotes chevronnés et réussira à se glisser en finale A qu’il bouclera en neuvième position.
En Elite la lutte sera de nouveau féroce et après un début de saison en demi-teinte c’est Arnaud Leguillou qui s’impose à domicile et il sera le seul à passer les 31 tours en finale. Derrière Kevin Courseaux remporte la deuxième place et grâce à ces gros points engrangés à Meaux conforte sa première place au championnat. Willy Voisangrin termine à la troisième position et confirme lui aussi son retour en forme, rien ne vaut l’air du pays ! La lutte entre Kevin et Willy fut de toute beauté sur cette course et une toute petite seconde les séparera à la fin. En l’absence de Fabrice Gaia c’est Jérôme Lopez qui défendra l’honneur du RC94 en finissant quatrième. Le troyens Thomas Guillon méritait mieux que sa septième place et ses finales seront de nouveau perturbées par des dépassements pas très propres qui le décourageront un peu, courage Thomas la revanche à Courtenay !
En Elite B, c’est un David Lauly revigoré après sa mauvaise course à Sens, qui nous fera un festival en remportant les deux manches et en passant les 30 tours à chaque fois (ce qui l’aurait mis troisième en finale A) et il pourra regretter ses qualifications ratées, au même titre que Fabrice Miandy qui aurait lui aussi mérité la finale A.
A noter que en catégorie Elite quelques observateurs m’ont fait remarquer que des pilotes avaient des voitures qui roulaient vraiment beaucoup plus vite que d’autres en ligne droite, avec des reprises incroyables. Renseignement pris auprès des personnes qui ont effectué les contrôle technique, il s’avère que ces pilotes étaient en parfaite conformité avec le nouveau règlement moteur et avaient fait le choix d’utiliser des moteurs plus exotiques (Dash, I Weaver) prenant 50000 tours à vide (un T2 est à 42000 nominal) mais très difficiles a exploiter sur cette piste qui possédait une très grande ligne droite mais aussi des parties très techniques.
