C’est donc de nouveau Meaux qui fut le théâtre de cette sixième manche de la Bagarre et comme d’habitude ce club avait apporté son petit lot d’innovations avec :
- des essais libres organisés par séries pour éviter les carnages, plutôt sceptique au début, je dois avouer que cela s’est plutôt bien passé et le ¼ d’heure alloué ne ma pas parut trop court pour régler les autos. La pause du midi donnait également droit a des essais libres sur le même schémas,
- des départs avec un feu tricolore et klaxon, pas mal du tout,
- une piste avec une ligne droite en diagonale, très sélective et mettant en valeur les meilleurs pilotes (voir ci-contre),
- enfin le meilleur pour la fin : 10 minutes de finales au lieu de 8 et moi personnellement j’ai adoré. En effet, je trouve que privilégier le temps de roulage est une bonne chose (il faut penser aux gens qui n’ont pas de club et viennent aux courses essentiellement pour rouler sur des infrastructures adaptées) et aussi cela limite la course aux moteurs en Elite et certains ont d’ailleurs eu quelques surprises lors de la première finale Elite (voir la chronique du Taklit).
En Elite il faut noter un regain d’affluence dans cette catégorie et c’est une bonne chose ! Est-ce la victoire d’Arnaud Leguillou sur Mazda LM qui a marqué les esprits a Saint Ju, toujours est il que cette carrosserie s’est répandue comme une traînée de poudre sur cette manche avec pas mal de « gros bras » qui avaient laissé tomber leurs habituelles Mac-Laren. Plus stable que la Mac-Laren, la Mazda présente une bonne vivacité aussi, mais reste fragile : à quand Monsieur Kyosho des carrosseries faites pour ROULER et pas CASSER au premier choc, à 40 € la carrosserie on est en droit de l’attendre…
C’est donc Fabrice Gaia qui signe la pole position devant Arnaud Leguillou, ce dernier ayant eu quelques soucis en qualification, mais possédant une voiture très efficace au temps au tour. Derrière ces deux pilotes en LM suit Thomas Guillon sur Mac-Laren, ce qui constitue une bonne performance.
En finale 1, c’est F. Gaia (Mt en 17.01) qui s’impose devant Thomas Guillon (Mt en 17.57) tous les deux en 33 tours, suit J. Lopez en 32 tours (Mt en 17.87) et W. Voisangrin (32 t et Mt en 17.29). Le meilleur temps au tour de cette manche sera l’œuvre de K. Courseaux avec un 16.94 canon : la LM ça marche !
En finale 2, c’est A. Leguillou qui remet les choses d’applomb avec un 34 t (Mt en 16.81), F. Gaia le suivant comme son ombre à 1.5 seconde et en 34 tours aussi (Mt en 17.09) et un troisième pilote arrive a s’insérer dans le club des « 34 tours » en la personne de T. Guillon qui aura poussé sa Mac-Laren dans ses derniers retranchements ! (Mt en 17.39 à 12 s de F. Gaia). Derrière c’est le trou puisque J. Lopez et F. Miandy sont en 32 tours.
En finale 3, c’est de nouveau A. Leguillou qui passe les 34 tours (Mt en 17.17) et étant le seul à le faire il s’adjuge sa troisième victoire de la saison… série en cour ? Thomas Guillon signe un 33 tours en 10.01 devant K. Courseaux (Mt en 17.33) qui aura tout donné dans cette manche et accroche lui aussi les 33 tours à 16.5 s de Thomas. Et Fabrice Gaia dans tout ça ? Victime d’une casse de H, ce dernier reprendra la piste et attaquera comme un fou pour signer au final une modeste neuvième place, mais surtout le meilleur temps au tour du week-end en Elite avec un 16.62 : quel panache !
En Elite B c’est Jeff Lettelier qui gagne la course avec un total de 62 tours ce qui l’aurait placé huitième en série A, dommage ! Il devance F. Favier et B. Jannet pour le podium final.
En Standard, les courses se suivent et se ressemblent et c’est de nouveau Cyril Rondelle qui signe la pole, non pas devant F. Bellenger (absent ce week-end pour raisons professionnelles) mais devant… son frère Thomas, quel famille !
En finale 1, C. Rondelle (30 t et 19.26 en Mt) devance son frère Thomas (29 t et 19.24) et la hiérarchie des qualifications sera respectée puisque Jérôme Banche le suit à 17 s (29 t et 19.67). Les différences entre les trois premiers et les derniers sont asses marquées puisque en dehors de N. Paquotte (Mt en 19.96) qui a connu un problème sur cette manche, tout le monde est au delà des 21 secondes au tour.
En finale 2, Thomas Rondelle devance non pas son frère Cyril (dernier suite à un problème sur sa voiture) mais Nicolas Paquotte qui résiste bien : tous les deux sont en 30 t et 6 secondes seulement les sépare et pour preuve de l’intensité du combat les aillant opposé, leur meilleur temps au tout est quasi identique (19.22 pour Thomas et 19.24 pour Nicolas). Le troisième est de nouveau Jérôme Banche, mais deux tours derrière et en 19.58 comme meilleur tour. Dernier de cette manche comme dit plus haut, Cyril Rondelle signe néanmoins le meilleur temps au tour avec un 18.79 digne de certains pilotes Elite !
En finale 3, tout se passe bien pour Cyril Rondelle cette fois-ci et il accroche de nouveau les 30 tours et passe de nouveau sous la barre des 19 s au tour avec un 18.91. Nicolas Paquotte suit en 29 tours (Mt 19.34) devant Thomas Rondelle en 28 t (Mt 19.67) après un beau combat avec Jérôme Banche qui complète le podium de cette manche avec un 28 t (Mt en 20.05) à 3.3 s de Thomas.
Pour les finales Standard B, C et D je vous invite à vous référer aux tableaux synthétiques en page suivante.
Sommaire de ce reportage :
La piste de Meaux du 18/01/2009 : Dessinée de nouveau par Patrick Bellenger, grande et large en voie (1m20 pour les 1/18éme), cette piste avait la particularité de posséder une ligne droite en diagonale, permettant de faire des parties plus techniques de part et d'autre de cette dernière. De fait, la piste était sans temps morts, tout en relances et il fallait une bonne concentration durant les 10 minutes de finales pour éviter les fautes, très pénalisantes sur ce type de tracé, où les temps au tours sont plus longs que d'habitude. Je vous ai entouré d'un cadre rouge la partie qui fut la plus dure a négocier sur la vue 1. Cette chicane était en trompe l'oeil et beaucoup passeront le Week-end à comprendre comment la passer correctement suivant le tracé supposé par nos yeux, et pas la trajectoire (un peu comme les chicanes de Saint Ju). On pouvait passer relativement droit en suivant les pointes et en lâchant un peu les gaz. Pas évident à faire a chaque tour, mais c'est ici que se construisaient les meilleurs temps au tour.