Pour cette avant dernière manche de la Bagarre c’est le RC 94 de Sucy en Brie qui nous accueillait et pour eux la tache ne fut pas facile : il fallut monter la piste, les stands, la buvette, en une heure seulement, le club n’ayant pu avoir le gymnase à disposition le samedi comme il est d’usage. Tout se déroulera bien et dés huit heure, les essais chronométrés (1/4 d’heure par séries comme à Meaux) commenceront sans encombres. Pour cette course un vidéo projecteur fut utilisé pour que les spectateurs puissent suivre le déroulement de la course en direct. Signalons le gros travail de commentaire de Patrick Bellenger et Philippe Carandi (digne de Thierry Roland et Jean Michel Larqué), et qui rendront la course plus vivante et ce fut vraiment sympa. La fête fut cependant un peu gâchée par des problèmes radios qui toucheront pas mal de pilotes en AD-BAND et certains préféreront abandonner plutôt que d’endommager le matériel.
En Elite Fabrice Gaia bien qu’officiant du coté de l’organisation réalise la pole quand même, bien aidé par ses mécanos de chocs : Jérôme Branche et Fabrice Miandy. Derrière suit Arnaud Leguillou, le titre Elite se jouant entre ces deux pilotes. La hiérarchie habituelle est bouleversée par les tops-radios, et des « gros bras » comme Thomas Guillon et Jérôme Lopes abandonneront dés le matin, en proie à des autos inconduisibles. Ces abandons successifs et les contres performances de très bons pilotes, permettront à G. Kubiak d’accéder de justesse à la finale A et de le récompenser un peu de sa persévérance, car ce dernier fut en proie a des tops radios terribles qui projetterons sa voiture plusieurs fois par manche contre le bastingage à pleine vitesse … Il fallait avoir envie de continuer dans ces conditions ! Beau cinquième temps de Carlos Lopes, pour sa première course en Elite ainsi que de Jérôme Branche (sixième) qui débutait lui aussi dans cette catégorie.
Finale 1 : Fabrice Gaia tue la manche et réalise 46 tours (MT 12.44) collant deux tours à Arnaud Leguillou (44 T et Mt en 12.66), derrière le jeune Jérôme Branche suit de prés mais comme tout les autres pilotes il est au delà des 13 secondes au tour (43 T et 13.44 en MT). A sept secondes de Jérôme et pour trois petites secondes Fabrice Miandy devance un surprenant Carlos Lopes, en pleine forme ! La régularité de Fabrice Gaia sur cette manche sera vraiment impressionnante : 13.32 en tour moyen contre 13.75 à Arnaud, 13.99 à Jérôme et tous les autres sont au-delà des 14 secondes.
Finale 2 : Ca va (un peu) moins vite sur cette manche et les deux leaders se battent comme des chiffonniers et finissent tous les deux en 45 tours, mais cette fois ci Arnaud (MT 12.55) devance Fabrice Gaia (MT 12.45). Fabrice Miandy s’accroche à la troisième place et réalise un beau 43 tours (MT 13.17) devançant Tony Cazin (débutant lui aussi en Elite, 43 tours et 13.22 en MT). Grâce au prêt d’une radio par Jérôme Branche, Géraud Kubiak débarrassé partiellement de ses tops, prend une belle cinquième place qui vient récompenser ses efforts (41 tours et MT en 13.57).
Finale 3 : il y a de l’électricité dans l’air avant le départ, tout va se jouer sur cette manche entre Fabrice et Arnaud sur cette manche pour la victoire. Pourtant il n’y aura pas match : Fabrice Gaia se fait chahuter sur les premiers tours et comme à Meaux 15 jours avant casse sont H, c’est finit pour lui et Arnaud file vers la victoire et réalise un très beau 46 tours avec un MT à 12.50 au passage. Fabrice Miandy suit en deuxième position (43 tours et MT en 13.11) et il devance Jérôme Branche (42 tours en 10’09 et MT en 13.53), Carlos Lopes décidément en pleine forme suit en quatrième position (42 tours en 10’11 et MT en 13.44). Géraud Kubiak suit à nouveau en cinquième position (42 tours et MT en 13.49) devançant un Fred Favier qui revenait très fort sur lui en fin de manche (41 tours et 14.11 en MT).
En Elite B on retrouve Fabien Bellenger (qui débutait dans cette catégorie) pour la victoire (81 tours). Il devance Jeff Letellier (79 tours) et ces deux pilotes auraient eu toute leur place en A.
En standard les choses changent et pour une fois ce n’est pas Cyril Rondelle qui réalise la pole position mais David Lot, qui devance Patrice Jousset et Carlos Gueirrero. Le leader du championnat Cyril Rondelle ne sera que neuvième à l’issue des qualifications, juste devant sont frère Thomas. A noter la belle performance de Patrice Roussel, fraîchement déplâtré d’un bras cassé, ce dernier s’offre une finale A et signe un très bon cinquième temps : chapeau bas Monsieur FacelVega !
En finale 1 : c’est David Lot qui fort de sa pole position remporte la manche avec 39 tours (MT 14.53) et il devance Patrice Jousset (38 tours et MT en 14.64), Carlos Guerreiro (38 tours et 14.67) et la hiérarchie des qualifications est ainsi parfaitement respectée. Cyril Rondelle est loin, seulement septième (35 tours et 15.19 en MT).
En finale 2 : c’est l’inverse : Patrice Jousset en 37 tours (MT 14.83) devance David Lot de neuf secondes (38 tours et 14.60 en MT), Laurent Chamereau est troisième (36 tours et 15.38). La famille Rondelle redresse un peu la tête sur cette manche et Thomas devance sont frère à la quatrième place, Guerreiro Carlos sombre en huitième place suite à un problème.
En finale 3 : Carlos Guerreiro remet les pendules à l’heure et sera le seul à passer les 39 tours (MT 14.14). Patrice Jousset finit de nouveau deuxième (38 tours et 14.76 en MT) et le troisième est cette fois ci Nicolas Paquotte (37 tours et 14.81). David Lot ne fait « que » 36 tours et finit quatrième, insuffisant pour la victoire finale.
Pour les finales B, C et D je vous invite à vous référer aux tableaux synthétiques en page suivante.
Sommaire de ce reportage :
- Résumé de la course Elite et Standard
- Tableau de résultats catégories Elite et Standard
- Résumé de la course 1/18 par L.Soreil
- Photos de la course
- La chronique du Taklit
La piste de Sucy en Brie du 01/02/2009 : Asses large et donc bien adapté au 1/18, elle ne présentait pas de réelles difficultés techniques : il fallait un bon moteur pour le U extérieur et de bonnes reprises dans la partie intérieure, du classique. La principale difficulté était d'apprivoiser l'uréthane, une surface que peu d'entres nous connaissait. Un des problèmes de ce genre de piste est la jointure entre les dalles, les voitures sautillent et il est difficile de toujours passer au même endroit. L'autre problème est que les dalles ne semblent pas avoir la même accroche entres elles, et du coup le comportement est un peu bizarre au début.
Un mal étrange frappera nos autos sur cette piste : les pilotes en Ad Band étaient confronté à des voitures qui s'arrêtaient toutes seules et il suffisait d'allumer et d'éteindre la voiture pour que cela reparte. Les pilotes en AM ne furent pas épargnés non plus (voiture qui part comme une balle aléatoirement), et quelques pilotes eurent des soucis aussi en ASF (tant en 1/18 qu'en Mini Z). Phénomène Electrostatique avec l’uréthane ? Cage de Faraday avec le grillage sous la toiture ? Câble électrique passant sous la piste ? On cherche toujours…
