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Ce sont environ une soixantaine de pilotes qui allaient en découdre pour cette ultime manche et toute l’équipe du RC 94 emmenée par le sympathique Fabrice Gaia avait fait de nouveau les choses comme il faut, pour nous offrir une organisation digne d’une super finale. Vidéo projecteur pour suivre la course en direct, feu et klaxon de départ, piste en uréthane agrandie et récurée de fond en comble  par rapport à la septième manche, buvette et apéro à volonté !


Afin que ne se reproduisent pas les problèmes de ramassage rencontrés la dernière fois, il avait été décidé que quatre ramasseurs identifiés par des gilets jaunes prendraient place aux quatre coins de la piste (en chaussette SVP !) et un planning de ramassage avec une liste avait été mis en place.


Un seul bémol à ce sans faute, une grille de départ en épis, qui donnera lieu à un beau carton à chaque départ : le système en trois  rangs décalés sur la largeur de la piste mis au point par Patrick Bellenger avec un mètre minimum devrait sans doute être rendu obligatoire par le règlement l’année prochaine pour pallier à cette situation.


Un effort important avait été fait aussi au niveau des coupes pour la course, mais aussi pour les vainqueurs du championnat puisque ces dernières étaient carrément géantes ! Des carrosseries Autoscales offertes par Kyosho seront remise à tous les plus jeunes pilotes en lots et un petit cadeau souvenir sera distribué à tous les pilotes à l’issue de la course (pneus, petites pièces de Z), une tombola sera également organisée et une petite main innocente allait désigner le vainqueur d’une superbe M18 peinte à l’aérographe en la personne de Jean Thierry Grain du Ram89. Une autre initiative sympathique du RC94, sera le magnifique gâteau d’anniversaire avec bougies et chants, qui attendra Sandrine Guyon à la pause du midi : la Bagarre c’est cela aussi !


En Elite il restait le titre de cette catégorie à attribuer et dés les qualifications Arnaud Leguillou prendra une option sur la première place du championnat en réalisant la pole position. Derrière on retrouve Kevin Courseaux débarrassé de ses problèmes radios de la dernière manche et de retour aux avants postes, troisième Tony Cazin, et seulement quatrième Fabrice Gaia (autre prétendant au titre) et peu en verve ce week-end (sans doute accaparé par le stress et le poids de l’organisation). Si les qualifications se seront déroulées sans heurts notables, les finales A seront vraiment peu agréables a regarder et ne resteront pas dans les annales du sport : les accrochages seront incessants et certains pilotes manifesteront un comportement anti-sportif vraiment désolant.

 

En finale 1 : Tony Cazin fort bien motorisé l’emporte sur sa Nissan en 41T (Mt 14.11) de justesse devant Arnaud Leguillou (41T et 13.98 en Mt à environ 4 seconde de Tony) sur Mazda. En troisième on retrouve Fabrice Gaia bien motorisé aussi mais sur une Mazda qui semble vicieuse à conduire (40T et Mt et 13.98 en Mt tout de même). Quatrième homme, un pilote qui finit la saison en boulet de canon : Fabrice Miandy qui tape les 40T aussi à moins d’une seconde de Fabrice Gaia. Quand on s’explique entres pilotes du RC94 on ne fait pas semblant !


En finale 2 : Arnaud Leguillou cogne fort et claque un 42T et un fort joli 13.80 en Mt. Fabrice Gaia améliore aussi mais reste à un tour (41T et 14.13 en Mt). Cette manche ayant été « mouvementée » on retrouve en troisième position un régulier David Lauly (qui faisait ici sont retour) en 40T et 14.60 en Mt sur une des rare Mac-laren encore en service. Kevin Courseaux sur une auto instable qui « plantait » (une fusée tordue expliquera ceci après coup), suit en quatrième position mais en 39T. Tony Cazin sur cette manche finit seulement septième.


En finale 3 : si la victoire est déjà jouée et acquise pour Arnaud Leguillou, la lutte pour la deuxième place va être serrée entre Tony Cazin et Fabrice Gaia et effectivement le combat sera rude entre les deux hommes. Tout les deux réalisent 40T et deux petit seconde les sépareront à la fin de cette manche, Fabrice l’emportant devant Tony qui signera au passage le record du tour du jour avec un 13.74s impressionnant. Troisième en 40T Arnaud suit à sept seconde avec un Mt à 13.79. Sur cette manche Jérôme Branche, qui n’avait plus rien à perdre, choisira de rouler en Austin Mini et fera une belle démonstration de pilotage sur cette étonnante petite auto, que les spectateurs massés autour de la piste apprécieront !


En Elite B : cela sera plus calme, et la victoire se jouera entres trois pilotes de même force qui se livreront une belle lutte : Géraud Kubiak, Eric Hubert et Frédéric Favier. Au final c’est Géraud Kubiak (grâce au prêt d’une voiture providentielle par Fabrice Miandy) qui remporte cette Série B grâce à une belle première manche.


En Standard on ne change pas une équipe qui gagne puisque c’est Cyril Rondelle qui réalise la pole, effaçant ainsi sa contre-performance sur uréthane de la course précédente. Derrière on retrouve Jérôme Acquaviva et … Thomas Rondelle. Au milieu de tous ces pilotes d’IDF un Bourguignon arrivera à se faufiler puisque David Fabrice se qualifie en dixième position et c’est à souligner vu qu’il ne pilote que depuis six petits mois.


En finale 1 : Ca roule vite aussi et l’écart avec l’Elite n’est pas si grand puisque Cyril Rondelle réalise 38T avec un Mt en 15.41 . L’ordre des qualifications est respecté et Jérôme Acquaviva suit mais en 36T (Mt 15.98) et Thomas Rondelle en 35T et Mt en 16.07. Grosse Bagarre pour la sixième place entre Carlos Guerreiro, Eric Chambon, David Fabrice et Nicolas Paquotte puisque tous ces pilotes sont en 33 tours et groupés sur 8 secondes !


En finale 2 : Cyril Rondelle à l’image d’Arnaud Leguillou en Elite, cogne fort aussi et améliore en 39T et passe sous la barre des 15 secondes au tour avec un 14.89s qui sera le record du tour pour cette catégorie ce dimanche. Son frère Thomas finit deuxième mais à trois tours et un meilleur temps en 15.94s. Jérôme Acquaviva et Denis Loche suivent à moins de trois secondes de Thomas Rondelle et finiront la manche avec un écart de moins d’une demi seconde !


En finale 3 : Si Cyril Rondelle poursuit son cavalier seul et améliore encore son 39T de la manche d’avant, c’est derrière qu’il faut chercher le spectacle puisque Thomas Rondelle (Mt 15.76) et Denis Loche (15.52) finissent cette manche avec un écart infime de moins de sept dixième et tout deux en 37T. Gros combat aussi pour la troisième place entre Carlos Guerreiro et Jérôme Acquaviva qui passent tout les deux 36 tours, Carlos l’emportant pour environs quatre secondes.


Pour les classements finaux détaillés je vous invite à vous rendre en page suivante.

  

La piste de la super finale vue 2.

La piste de la super finale vue 1.

SUPERFINALE : SUCY EN BRIE 01/03/2009

Textes et photos Géraud Kubiak - © 2009 Jokers Publications.